Historiquement, l’État et les politiques culturelles, c'est un couple assez récent. Au début des années 60, Charles de Gaulle et son ministre de la Culture André Malraux décident de rendre la culture accessible à tous. Problème : il s'agit de promouvoir la Culture, avec un grand C, et non les cultures, aux origines diverses et en manque de reconnaissance.
Plus tard, Jack Lang réparera cet oubli, avec des événements comme la Fête de la musique, chargée de mettre à l'honneur tous les types de musique, de Bach à NTM.
Aujourd'hui, que reste-il des politiques culturelles, alors que la crise a rendu la culture bien accessoire aux yeux des gouvernements ? Et si nous faisions nos propres choix en matière de culture ?
Sur le modèle des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), les AMACCA (Association pour le Maintien des Alternatives en Matière de Culture et de Création Artistique) se proposent de relever le défi.
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